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.Les dames du harem apprenaient à jouer de plusieurs instruments de musique, luth, harpe, flûte, lyre, etc., sans omettre de s’initier au chant et à la danse.Ces arts avaient une fonction magique ; par l’harmonie, ils écartaient les forces négatives et rassemblaient les puissances positives.Par la musique, l’âme s’élève jusqu’au divin, l’être entier est sublimé.Bien que l’on n’ait pas encore réussi à identifier la notation musicale en Égypte ancienne, à supposer qu’elle ait existé, on ne soulignera jamais assez l’omniprésence de la musique dans les rites et dans le quotidien.Une inscription de la tombe de Mérérouka, à Saqqara, datant de l’Ancien Empire, dévoile « le secret des femmes du harem » : il s’agit d’une danse rituelle à laquelle participent sept femmes, divisées en deux groupes, le premier de trois danseuses, le second de quatre.Elles incarnent sur terre la danse de l’Univers, à laquelle prend part Pharaon lui-même, lorsqu’il évolue devant Hathor, la patronne des initiées du harem.Un harem à Louxor ?Certains auteurs parlent du temple de Louxor comme du « harem du Sud » ; l’expression est si ambiguë que l’on a imaginé que ce château divin abritait de superbes jeunes filles prêtes à séduire Pharaon.Au risque de décevoir les amateurs de scènes émoustillantes, le temple de Louxor n’ouvrit ses portes qu’à d’austères ritualistes, chargés de capter l’énergie divine et de la faire vivre sur terre.La confusion vient d’une mauvaise traduction du terme égyptien ipet, qui ne signifie pas « harem », mais « le lieu du nombre ».À Louxor, temple du ka royal, était dévoilé le mystère de la création, qui se compose d’un ensemble de « nombres », de caractéristiques propres à chaque être créé.Ipet est aussi le nom d’une déesse qui s’incarne dans l’hippopotame femelle ; c’est dans son sanctuaire de Karnak qu’Osiris était remembré et ressuscité.À Dendera, « la demeure d’Ipet » était un temple d’Isis où se célébraient également les grands mystères de la résurrection d’Osiris.Le complot du haremL’un des épisodes les plus sombres de l’histoire égyptienne est connu sous le nom de « complot du harem », lequel visait à assassiner le pharaon Ramsès III (1184-1153), le bâtisseur de Medinet Habou et le sauveur de l’Égypte, puisqu’il avait repoussé de redoutables envahisseurs, « les peuples de la mer ».Pourquoi ce drame ? Le harem royal avait accueilli beaucoup de princesses étrangères, dont certaines passaient le plus clair de leur temps à ourdir des intrigues.La plupart demeurèrent inoffensives.Mais l’une d’elles prit une telle ampleur qu’elle fut enregistrée dans les archives royales et nous est parvenue, avec quelques détails, grâce au papyrus juridique de Turin.Dans ce document, Ramsès III s’adresse à son successeur Ramsès IV pour lui expliquer les modalités du complot qui avait troublé les dernières années de son règne et le mettre en garde pour l’avenir.L’instigatrice de la fronde était une concubine royale, Tiy, qui désirait faire monter sur le trône son fils, le prince Pentaour, que Ramsès III avait décidé d’écarter du trône.Déçue et haineuse, Tiy avait pris la pire des décisions : supprimer le pharaon régnant en utilisant la magie noire.Prenant comme principal acolyte un homme dont le nom était « l’aveugle » (sobriquet qui lui fut donné comme châtiment, au cours du procès, après suppression de son véritable nom), elle lui demanda de réunir le maximum de conjurés.Parmi eux, un général, deux scribes, un magicien, un grand prêtre de Sekhmet, un administrateur du Trésor, un intendant royal, plusieurs hauts fonctionnaires du harem, et six femmes servant d’agents de liaison.Malgré l’étendue des ramifications, la manœuvre échoua.Les conjurés furent identifiés et arrêtés, et comparurent devant des juges.Le procès commença de manière lamentable, car deux magistrats furent convaincus de collusion avec les accusés ! En revanche, le second procès permit à des juges intègres de rendre enfin la justice [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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