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.Un pacemaker au Club Baths était à peu près aussi fréquent que le poppers dans un couvent.Puis ils se séparèrent, chacun à la recherche de sa propre aventure au Pays des Merveilles.Jon rôda dans les couloirs pendant un quart d'heure, et opta finalement pour un beau ténébreux, dans une cabine près des douches, qui se reposait sur ses coudes.Il avait gardé sa serviette et laissé la lumière allumée.Un bon signe, pensa Jon.Les cas désespérés éteignaient immanquablement la lumière et enlevaient leur serviette.quand ils eurent terminé, Jon dit :- Fais-moi signe si tu veux que je parte.- Tu peux rester, répondit l'homme aux cheveux bruns.- «a fait du bien de se reposer.- Ouais.C'est la cohue, là, dehors.- Pour cause de pleine lune.- Je préfère les soirées plus calmes.Parfois, je viens ici seulement pour m'évader.- Moi aussi.L'homme aux cheveux bruns mit ses mains derrière la tête et fixa le plafond.- Je n'avais même pas particulièrement besoin de baiser, ce soir.- Moi non plus.En général, j'essaie de me dire que je viens pour la vapeur, mais ça tourne toujours autrement.L'homme rit.- quelle coÔncidence !Jon se releva.- Bon, ben je crois que je vais.- Je peux t'offrir un café ?- Non merci.Je suis ici avec un ami.- Un amant ?Jon rit :- Oh, non !- Est-ce que tu fais partie des gens.joignables ? demanda l'homme.- Bien s˚r !- Je peux te donner mon numéro de téléphone ?Jon acquiesça, et lui tendit la main.- Je m'appelle Jon.- Salut.Moi, c'est Beauchamp.La drague au Stud.Pour sa sortie nocturne avec Brian, Michael choisit finalement le Stud.Le bar de Folsom Street était un véritable marché du sexe, et sa décoration pseudo écologique intimiderait Brian probablement moins que les autres."«a lui rappellera peut-être même Sausalito."- «a me fait penser au Trident, l‚cha-t-il quand ils franchirent la porte.Michael sourit.- C'est le code des années soixante-dix, non ? Ce que tu fais n'a pas d'importance, à condition que tu le fasses dans un endroit qui ressemble à une grange.- Putain ! Vise un peu ces nichons, là, au bar !- Ouais ! Il doit faire de la muscu depuis l'‚ge de treize ans, celui-là !- La gonzesse, Michael !- Eh ! fit Michael.Tu regardes tes nichons ; moi, je regarde mes pectoraux !Les autres clients étaient nonchalamment regroupés autour du bar central, certains en grappes de trois ou quatre.Ils lançaient de petits éclats de rires spasmodiques, pendant que sur scène un groupe minable imitait Kenny Loggins en train de chanter Back to Georgia.- Voilà ce qu'on va faire, dit Michael en aparté.Si je tombe sur quelque chose qui pourrait t'intéresser, je te l'envoie.- Pas quelque chose, Michael.quelqu'un.- Oui.Et toi tu fais la même chose pour moi.- T'en fais pas.- quelque chose t'a déjà tapé dans l'oeil ?- Ouais.Nichons d'Or, tout là-bas.- Tu vas d'abord devoir te débarrasser du type qui l'accompagne.- Il est peut-être homo ?- Ne rêve pas.Il est hétéro.- Comment tu sais?- Regarde la taille de son cul, Brian !- Les homos n'ont pas de gros culs ?- S'ils en ont un, ils ne vont pas dans les bars.«a, c'est l'autre code des années soixante-dix.La femme qui s'assit à côté de Brian portait un T-shirt beige qui titrait GARCE en discrètes lettres brodées.- Vous êtes ensemble, toi et ce mec ? s'enquit-elle.- Ouais.Enfin, pas exactement.Il est gay et moi je suis hétéro.- «a doit être agréable, pour toi.- Ce n'est pas ce que je voulais dire.Michael est un ami.- Et qu'est-ce que tu fais ?- Avec Michael ?- Non.Dans la vie.- Je suis serveur.Chez Perry.- Ouh là.Dur-dur !Il en fut contrarié.- Ah bon ? dit-il.- Enfin je veux dire.c'est assez.plastique, non ?- Moi, j'aime bien, mentit-il.Il n'allait pas laisser une connasse en T-shirt GARCE traiter son boulot de toc.- Moi, je travaille pour Francis.- Le Mulet Parlant ?Elle leva les yeux impatiemment :- Ford Coppola.Michael attendait seul au bar quand Brian vint le rejoindre.- «a marche ?Brian but une gorgée de bière.- J'ai préféré me casser, dit-il.Elle était bizarre.- Comment ça ?- Oh, laisse tomber.- Allez.Je veux les détails.Esclave et Discipline ? Sports aquatiques ? Draps en satin ?- Elle voulait savoir si j'aimais.les cockrings.Michael faillit hurler :- Tu déconnes ?- A quoi ça sert, ces trucs-là ?- Les cockrings ? Alors.attends voir.C'est une espèce d'anneau en acier.environ grand comme ça.parfois il est en bronze ou en cuir.et tu le mets autour de ton.engin.- Et quel est l'intérêt de faire ça ?- «a permet de bander plus longtemps.- Ah.- La vie n'est-elle pas intéressante ?- Et t'en as un, toi ?Michael rit.- Certainement pas.- Pourquoi ?- Ben.ça fait un truc de plus à ne pas oublier.Je n'arrive déjàpas à garder une paire de lunettes solaires plus d'une semaine.II éclata de rire en pensant soudain à quelque chose :- Je connaissais un mec.un courtier très convenable, d'ailleurs.qui en portait un constamment.Mais il s'est débarrassé assez rapidement de cette habitude.- qu'est-ce qui s'est passé ?- Il devait aller à une conférence à Denver en avion, et on l'a arrêté à l'aéroport quand il est passé par le détecteur de métaux.- Merde ! qu'est-ce qu'ils ont fait ?- Ils ont ouvert sa valise et ont découvert ses jambières en cuir noir !Brian siffla en secouant la tête.- Il n'est pas trop tard pour une tasse de café chez Pam-Pam.- OK, mec.«a sera avec plaisir.DeDe rue dans les brancards.Peu après sept heures, Beauchamp tituba hors de son lit, jusqu'à la salle de bains.DeDe se retourna et continua à respirer profondément, feignant d'être endormie.Cette fois-ci, elle ne voulait plus entendre son excuse.Elle était assommée d'excuses, vidée par tous les efforts qu'elle avait consentis pour continuer à le croire.Il était rentré à quatre heures du matin.Point à la ligne.Il n'y avait pas forcément Une Autre Femme, mais il y avait indubitablement d'autres femmes.Sa réaction à cet état de choses se devait d'être vigoureuse, raisonnée, et intrinsèquement féminine.Elle essaya de s'imaginer comment Helen Reddy aurait réagi.Le téléphone la réveilla à neuf heures quinze.- Allô.fit-elle.- Tu dormais, ma chérie ?- Pas vraiment.- Tu as l'air déprimée.- Ah ?- Voilà.Je t'appelle à propos de ce que tu sais.C'est une petite procédure toute simple, et tu.- Binky, j' [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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